— Vous êtes de bon humeur aujourd’hui, ça va ?
— Oui, parce que c’est résolu finalement !
— C’est bon, c’est le plus important, je pense. Vous avez des nouvelles ?
— Des nouvelles ?
— Oui, qqch de neuf dans la vie, ce qui s’est passé hier, avant-hier ?
— Il n’y a pas de chose très intéressante. Comme d’habitude « métro, boulot, dodo ».
— D’accord…
— Ah ! Il y a beaucoup de choses que je dois vous dire ! Premièrement, hier, mon ami parisien Arnaud m’a informé que tous les enregistrements sur notre site s’arrêtaient de marcher.
— On peut dire «lecteur».
— Il est arrivé à cause de Google. La solution à été trouvé presque tout à coup, mais ça exigeait (demandait) beaucoup d’efforts, beaucoup de travail à la main. Ça m'a pris une heure à peu près pour fixer le problème sur la page qui est la plus importante. Pendant que j’étais chargé, j’étais occupé par cette page, Arnaud en a fait sept.
— L’anglais est plus facile pour vous parce que vous l’utilisez et vous l’étudier plus longtemps que le français.
— Peut-être.
— Mais si vous commencez à apprendre les deux langues en même temps, je peux vous dire que la difficulté est la même.
— Je ne pense pas que la langue anglaise est plus facile…
— Moi, je suis toujours comme l’avocat de la langue française : non, c’est pas difficile, non c’est normal, non c’est compréhensible.
— En tout cas, on a fini presque à dix heures du matin. Et j’ai absolument oublié que le pont est ouvrant. Dieu merci que je travaille sur l’île Vassilevski. À l’époque précédente je devrais être là jusqu’au matin, encore deux heures. Mais car il y a des travaux sur le pont Troitski, il est fixé. J’ai pu traverser la Neva sur le pont Troitski . J’ai oublié absolument ! Je ne sais pas pourquoi, mais à minuit j’ai essayé d’utiliser mon navigateur. Il m’a donné deux variantes : cinq kilomètres – deux heures, et vingt kilomètres - vingt-sept heures… minutes. J’ai pensé que c’est une faute. Pourquoi ?
— Bizarre, intéressant. Mais vous avez eu la chance, vraiment.
— D’habitude je me souviens de ne pas être là jusqu’à une heure et demie du matin. Et en même temps, j’ai dit qu’il n’y a rien d’intéressant.
— Est-ce que vous avez fini votre travail ?
— On a fini les pages qui sont les plus importantes. Il y avait beaucoup, beaucoup de travail, il y avait cinq places ou il fallait faire les changements. Et comme la widget précédente ne marche pas on ne peut pas voir des paramètres, quels fichiers il faut installer, il faut lire des codes html. C’est fou. Peut-être Arnaud a un savoir-faire comment on peut le faire plus facilement.
— Votre ami est informaticien ?
— Non, il travaille dans une bibliothèque et c’est la raison pour laquelle il a le temps pour m’aider. Et il est seul, peut-être. C’est ma supposition. À vrai dire il fait beaucoup de choses pour le projet. Hier, j’ai dû le rendre propriétaire du site pour lui donner le droit pour faire les changements. Mais il a trouvé la solution sans ce droit et il m’a demandé d’éliminer ce droit. Il ne veut pas être copropriétaire. Je ne sais pas pourquoi.
— Intéressant. Et quand même il fait ça.
— Je pense qu’il a trouvé un (?) de changer, mais quand j’ai comparé toutes les parties de codes, il y avait beaucoup, beaucoup de petits changements qu’il a faits. Il y a dix ligne très très très long ou il faut faire à peu près dix petits changements. Il faut changer une lettre ou deux lettres. Peut-être il sait comment on peut le faire automatiquement. Il a eu la situation pareille, il y a deux ans. J’étais en vacances en Italie et il a fait tout lui-même. Je sais qu’il faut refaire le site et le transmettre sur autre moteur de recherche, une autre plate-forme. Je fais le site depuis six ou sept ans, il est immense et comme il faut le transmettre tout entier, c’est tellement beaucoup de travail, que je ne sais pas qui peut le faire.
— Et vous ? Vous ne pouvez pas ?
— Il faut prendre les vacances ou embaucher qq’un. Peut-être je peux appeler les écouteurs et si je trouve les gens qui peuvent travailler pour le site, les écouteurs pourront partager. D’habitude dans les situations comme ça, les gens partagent, donnent de l’argent. J’espère. Il y avait lieu une petite situation, quand Arnaud a fait beaucoup de transcriptions de nos cours avec ses remarques. Toutes les transcriptions étaient comme les documents de Google et pour les transmettre de Google au site on a embauché un garçon de Bélarus. Une partie du travail a été faite par Arnaud et une autre partie a été faite par garçon embauché. Ce n’était pas très difficile.
— Donc, ça a été fait. Ce que m’intéresse encore, c’est comment avez-vous fait connaissance avec Arnaud ?
— Il m’a trouvé, Il m’a écrit. Il avait lu la page avec une transcription et il m’a indiqué des fautes. Il apprend la langue russe et quelqu’un lui a dit, lui a parlé de mon site. Il l'a trouvé, il a vu des fautes et il m’a écrit. Et maintenant c’est impossible d’imaginer combien de travail il a fait pour le site. Je pense qu’il a fait à peu près cent soixante transcriptions.
— C’est beaucoup quand même ! Et pourquoi il vous aide ?
— Je le comprends parce que pour lui c’est plus facile… en plus, il apprend la langue russe. Pendant les leçons, on dit la même chose en russe et en français. En tout cas, il parle très vite, je ne le comprends pas... En plus il est passionné. Ça peut passionner. Je le sais parce qu’il y a le site pour apprendre la langue - « Livemocha » où les gens font les devoirs et les autres gens, qui parlent cette langue, les corrigent. Il semble que les gens attendent le moment, où quelqu’un pose des questions, pour lui répondre.
— Oui, je comprends de quoi vous parlez. C’est une question d’entraide.
— Peut-être c’est pas seulement l’entraide. C’est intéressant d’enseigner à quelqu’un, d’apprendre à quelqu’un.
— Apprendre qqch, apprendre qqch à qq’un, apprendre à quelqu’un à faire qqch. J’apprends la littérature à mes étudiants. J’apprends à lire.
— Il y a une chose que nous savons tous très bien. C’est notre langue. On peut être clochard. Je le sais parce que j’ai la même passion. C’est pour nous confirmer. C’est mon supposition.
— Oui, je comprends de quoi vous parlez. C’est intéressant.
— Peut-être c’est mon défaut, mais je mis beaucoup de temps pour aider quelqu’un qui ne connaît pas du tout. Je peux me coucher deux heures plus tard en répondant, en enseignant plusieurs détails sur un site touristique : comment il faut aller, ce qu'on peut voir, qqch intéressant. C’est intéressant pour moi d’échanger, de partager mes connaissances. Le site, c’est la même chose.
— Je le vois, c’est un plaisir pour vous.
— C’est le travail, mais en même temps c’est un plaisir aussi.
— C’est le plaisir de la vie, c’est bien. Bon courage ! Continuez. Bon, alors. C’est triste, mais je dois partir.
— Oui, je comprends.
— Donc. Vous avez encore le devoir à faire ?
— Je n’avais pas le temps pour le faire.
— J’imagine. J’ai vérifié vos devoirs et c’est très bien. Vraiment peu de fautes.
— Mais il y en a plus que vous me dites.
— Je les ai soulignées. Oui, bien sûr, parce que quand je vois parlais j’ai juste jeté un coup d’œil. Je n’ai pas corrigé tous les devoirs, j’ai juste vu qqch.
Французский язык с удовольствием | # 7 лет, 3 месяца назад |
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