— Toc, toc, toc, puis-je entrer ?
— Bonjour Madame, bonjour, bonsoir, bonne nuit, bonjour Monsieur, bonjour tout le monde. Salut mes puces.
— On y va ?
— On y va.
— Nous commençons et on commence, avec plaisir et sans souci.
— Ça va très mal. C'est insupportable, affreux et épouvantable. Je vous comprends ? Vous me comprenez ?
— Est-ce que vous me comprenez ?
— Oui, je vous comprends très bien.
— Vieillesse, tristesse.
— Euh oui.
— C'est ça ?
— C'est ça.
— Comment ça va, aujourd'hui ?
— Ça va bien, comme toujours, parce que...
— Pourquoi « comme toujours » ? Comme le jeudi !
— Comme le jeudi, comme chaque jeudi, comme toujours le jeudi, comme tous les jeudis, parce que le jeudi, nous avons notre cours de français ou de langue française, contrairement aux autres jours.
— Vous avez tort, vous avez raison.
— Quelle date nous sommes aujourd'hui ?
— Oh !!
— Excusez-moi, c'est ma question traditionnelle.
— Nous sommes le 24 avril 2014.
— Avoir raison.
— Ça va très bien parce que nous sommes jeudi, aujourd'hui, j'étudie et j'apprends la langue française, le français.
— Почему cours de français ?
— De + discipline sans article.
— Où est votre livre ? C'est écrit. J'en ai honte. Cours pratique de grammaire française. Cours de. J'en ai honte ?
— J'en ai honte.
— C'est notre bible.
— Bien sûr. Page 68, vous avez raison.
— Comme toujours. C'est notre bible. Cours de grammaire, cours de français, c'est la même chose.
— J'ai tort.
— Comme toujours [x2]. Ce n'est pas vrai, c'est faux.
— J'apprends la langue française, pas seulement le jeudi. C'est banal. Excusez-moi, répétez s'il vous plaît.
— J'apprends seulement, deuxième variante.
— Je n'apprends que...
— Vous avez tort de dire que j'apprends le français seulement le jeudi. Vous avez tort de dire que je n'apprends le français que le jeudi. [x2]
— Parce que...une minute, s'il vous plaît, attendez s'il vous plaît. Je n'apprends le français que le jeudi.
— Ne...que : только. Ne pas...que : не только.
— Je n'apprends pas le français que le jeudi.
— Vous dites que j'apprends le français...Vous dites que je n'apprends le français que le jeudi pendant que [alors que / tandis que] je n'apprends pas le français que le jeudi. Je l'apprends tous les jours, toute la semaine. Le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi et le dimanche. Ce n'est pas un problème pour moi, contrairement à la date.
— Voilà pourquoi, c'est pourquoi, alors, donc je vous demande chaque fois quelle date nous sommes aujourd'hui.
— Vous avez une montre et un smartphone.
— C'est que la date [sur] le smartphone est très petite. Je ne peux pas voir avec...
— Ah, la date est très petite.
— Je ne peux pas la voir avec mes lunettes n°1, avec ces lunettes.
— Avec mes lunettes n°1. Vous en avez combien ?
— J'ai beaucoup de lunettes. J'en ai beaucoup, j'en ai plusieurs.
— Beaucoup ou plusieurs ? C'est un peu différent.
— J'en ai plusieurs.
— Combien ?
— Maintenant trois. J'en ai trois.
— Combien, c'est-à-dire qu'il faut utiliser « en », notre amour, l'amour des Français. J'en ai trois, après mon voyage en Italie.
— Après mon voyage en Italie, si je compte les autres lunettes, toutes les lunettes, donc j'ai...
— C'est-à-dire les lunettes pour les myopes. Vous n'êtes pas myope ?
— Non, non, non, pas myope.
— Les lunettes comme ça et les lunettes de soleil.
— Vers ce week-end, j'ai eu cinq [paires de] lunettes.
— Il ne faut pas répéter cinq [paires de] lunettes, il faut répéter « en ».
— J'en avais cinq, c'est tout ?, mais j'ai perdu, encore oublié ? Cassé ?
— Non pas perdu, pas cassé. J'ai offert une de mes [paires de] lunettes à mon fils.
— Pourquoi ?
— Parce que...
— Il voit mal ?
— Non, j'en avais deux paires similaires, pareilles, parce que je suis dépensier.
— J'ai dû acheter une autre paire de lunettes quand j'étais en Italie parce que j'ai oublié mes lunettes de soleil.
— Et après ?
— Et après, j'en avais deux paires pareilles, donc j'en ai offert une.
— Deux paires : j'en ai offert une à mon fils.
— C'était mon cadeau de Pâques.
— Comment vous pouvez oublier quelle date nous sommes ?
— Qu'est-ce que c'est « oublier » ? Je n'ai pas...
— Oublier, je ne sais pas. Comment vous ne pouvez pas savoir quelle date [nous sommes] ?
— Je ne savais pas.
— Si, nous avons parlé de Pâques, c’est la semaine de Pâques.
— C'est que Pâques, ce n'est pas un jour extraordinaire pour moi.
— C'est une fête, on ne travaille pas, c'est génial.
— En France ?
— En France.
— Oui, bien sûr, mais malheureusement je n'habite pas en France. Je n'y habite pas.
— La France, je n'y habite pas. J'habite en Russie. Chez nous en Russie, nous n'avons pas les vacances de Pâques. Nous n'avons pas le lundi de Pâques. Autant que je sache, dans toute l'Europe occidentale, dans toute l'Europe, par exemple en France et en Allemagne, en Allemagne, c'est ça aussi, je pense, [il y a] beaucoup de lois différentes dans chaque région / Lander. C’est intraduisible.
— Il y a beaucoup de régions différentes et ça dépend de la région.
— Vous apprenez la langue allemande ?
— Oui, mais quand j'ai dit...
— C'est ça ?
— Je ne sais pas.
— Comme j'ai déjà dit, je préfère la langue française parce que je peux parler français plus vite et plus facilement que la langue allemande et la langue italienne.
— Parce qu'en Italie et en Allemagne, il y a beaucoup de dialectes. Vive la France, vive la République !
— Nous avons décidé, je pense que c'est notre décision commune, définitive...
— Vous êtes à la faculté des Lettres. Définitive.
— ...d'aller en Suisse en voiture, en été, au lieu de l'Angleterre. C'est ça ?
— Au lieu de l'Angleterre. Mais là-bas, les gens parlent toutes les langues que je peux parler.
— Avec l'italien, vous n'avez pas beaucoup de chance. Il y en a très peu. Il y a des cantons germanophones, francophones, italophones. En général, ce sont des germanophones, il faut apprendre la langue allemande.
— Je pense que tous les Suisses parlent français parce que...je pense [mais je n'en suis pas sûr], j'espère, je suppose. Mon œil.
— Ils ne parlent pas mais ils doivent comprendre mon français et mon allemand, mais l'allemand en Suisse, c'est une catastrophe.
— Bien sûr ?
— Je vous assure. Ça n'a rien à voir avec l'allemand d'Allemagne. Vous ne comprenez rien. C'est un dialecte absolument différent. Ça s'appelle pas « deutsch », ça s'appelle « dutch ». Dans les petites villes et les petits villages. Ils pensent que c'est une autre langue. C'est très très très différent parce que vous avez beaucoup de dialectes. Vive la France, vive la République. En France, il n'y a pas de dialectes, c'est fini depuis le début du XXème siècle, après la Grande Guerre, après la guerre de 1914, c'est fini, les dialectes n'existent plus. Il y a quelques particularités, différences, mais c'est tout.
— Il y a une région qui s'appelle...
— La Corse, où il y a la langue corse.
— Non, non...
— Où il y a des différences.
— Au Nord, ils parlent...
— Bienvenue chez les Ch'tis ?
— Oui, il y a des différences, c'est normal parce que la France est le plus grand pays d'Europe occidentale.
— Oui.
— Oui, oui, vous avez raison, comme toujours. Il y a des différences mais il n'y a pas de dialectes. Quand vous arrivez dans un petit village en Russie, vous ne comprenez rien non plus. Mais avec l'allemand et l'italien, c'est une catastrophe.
— Malheureusement, je n'habite pas en France et en Europe où il y a les vacances de Pâques, mais je voudrais habiter là, habiter là-bas.
— Là-bas, c'est banal.
— Je voudrais y habiter, y vivre, parce que j'aime les Européens, j'aime les vacances.
— J'aime les vacances, j'aime Pâques, j'aime le chocolat.
— Autant que je sache, en Europe, en France, la fête de Pâques, c'est la fête du chocolat. Tous les Français mangent des œufs en chocolat, des lapins en chocolat, des poules en chocolat, des coqs, le coq sportif.
— Des poules, des lapins, des œufs et des cloches en chocolat.
— Autant que « je viens de savoir », tous les Français, tous les Européens, je suis sûre que les Allemands aussi, les Suisses, les Français, les Allemands, les Espagnols, etc, je pense, ils ne travaillent pas le lundi de Pâques, contrairement à nous, parce qu'en Russie nous travaillons jour et nuit, 24h par jour [24h sur 24], 24h, jour et nuit, chaque jour.
— Mais en revanche, les Russes respectent les traditions de Pâques. Par exemple, à Pâques, nous mangeons le gâteau de Pâques, vous cachez l'information, aïe, aïe, aïe, ce n'est pas bien, nous mangeons le gâteau de Pâques, ou galette. La brioche, quiche lorraine, millefeuille.
— En France, ça n'existe pas les traditions comme ça. En France vous avez les vacances, beaucoup de chocolat et [le] lundi de Pâques, c'est tout.
— Notre œuf...
— En France, ça a existé, mais c'est fini aujourd'hui.
— Ça a existé ?
— Bien sûr, vous avez les mêmes traditions chrétiennes.
— Je sais pas.
— Ça a existé avant, maintenant c'est fini. Mais nous sommes patriotes !
— Chez nous à Pâques, nous respectons les traditions. Nous mangeons le gâteau, la brioche de Pâques avec des raisins secs et des noisettes. Raisins secs, c’est sûr.
— Je pense que vous confondez notre « cakes »...
— On mange du fromage blanc avec des raisins secs et des noisettes, avec de la crème Chantilly.
— Les gens russes passent toute la nuit de samedi à dimanche à l'église, à la cathédrale, à la messe de Pâques.
— Je ne le sais pas parce que je suis catholique. C'est pourquoi j'ai passé le samedi dernier à la basilique Sainte-Catherine, avenue Nevski, parce que malheureusement je n'ai pas pu aller à la basilique Saint-Pierre au Vatican, parce que quand j'étais à Rome il n'y a pas longtemps, il y a eu [il y avait] trop de monde et je n'ai pas attendu, c'est pourquoi tout le samedi dernier j'ai souffert, j'en ai souffert parce que je n'ai pas pu écouter le message du pape qui s'appelle François.
— Notre pape s'appelle François, maintenant.
— Oui, vous avez raison, comme toujours.
— Je n'ai pas pu écouter le message du pape François qui s'appelle Urbi et Orbi. C'est le message traditionnel du pape, c'est obligatoire.
— Pour écouter le message du pape, on ne doit pas entrer dans la basilique.
— On ne peut pas entrer, il faut être sur la place de...
— Oui, oui, de la fenêtre.
— Il faut être sur la place Saint-Pierre devant la basilique, parce que le pape parle...
— Qui est catholique dans notre groupe ?
— Il sort sur le balcon. À mon avis, il n'y a pas de balcon, autant que je sache. C'est une grande fenêtre. En tradition russe [Dans la tradition russe], on dit le balcon.
— La fenêtre n'est pas grande, pas trop grande.
— D'accord, parce que [le] pape n'a pas beaucoup d'argent pour avoir une grande maison. Le toit.
— Dimanche dernier, je suis allé à la basilique Sainte-Catherine, à la messe, pour célébrer et fêter Pâques. Ma femme et moi, nous avons préparé beaucoup de « repas »[plats, nourriture], nous avons cuisiné toute la nuit, nous avons fait la cuisine toute la nuit, nous avons utilisé beaucoup d'ustensiles. Par exemple : une casserole, une poêle, une cocotte-minute, un moule à tarte, un moule, un saladier, un cendrier, un beurrier, nous avons mis la table avec une nappe, avec des serviettes, avec des couverts.
— Nous avons mis la table avec beaucoup de couverts, avec une nappe, avec des serviettes, mouchoir, kleenex, nike, smartphone, etc, avec beaucoup de couverts, avec des verres, des flûtes et des coupes, des tasses, des bols, une tasse, des fourchettes, des couteaux et des cuillères, des plats, des assiettes, une carafe d'eau, un cendrier, avec une bouteille de vin, avec un tire-bouchon, un pot, une boîte de conserve, un ouvre-boîte, un tire-bouchon.
— C'est tout ? C'est tout.
— Premièrement, nous avons mangé des entrées, par exemple de la salade russe, du jambon melon [/du jambon au melon], des œufs. Après, nous avons mangé le plat principal, par exemple du lapin, du bœuf, de l'agneau, du veau, de la viande avec des pommes de terre, des pâtes, des petits pois, du riz, des haricots, bref avec des légumes. Après, nous avons mangé un plateau de fromages.
— Avec ? Quels fromages ?
— Avec plusieurs fromages : du camembert, du brie et du roquefort français. Parce que c'est toujours français.
— Ensuite, nous avons pris le dessert acheté à la boulangerie, à la pâtisserie, à la boulangerie-pâtisserie « Garçon » parce que c'est une grande fête et je pense que je peux ne pas garder la ligne, suivre [mon] régime et je peux me permettre un petit caprice.
— Deux petits caprices, je ne sais pas.
— Un petit caprice de manger tout ce que j'aime, tout ce que je veux. « McDonald's, c'est tout ce que j'aime ».
— Après, nous avons pris [un/le] café. Au début, nous avons bu l'apéritif et après le digestif. Apéritif pour [ouvrir l'] appétit et digestif pour digérer.
— Bien sûr que non, parce que j'ai une voiture ? Ça fait grossir ?
— Ça fait grossir, ce n'est pas bon pour la santé.
— Exclusivement à cause de la fête de Pâques catholique, je n'ai pas fait les exercices, mais [la prochaine] fois, jeudi prochain...
— Pardon, qu'est-ce que c'est ? Вы хотите сказать « merde » ? C'est un scandale, j'en suis choquée, j'en suis surprise, j'en suis étonnée, j'en suis indignée, c'est n'importe quoi.
— Je ferai, verrai, enverrai, ferai, irai, serai, tous les exercices.
— Tous les exercices ?
— Pourquoi pas ?
— Bien sûr que oui, promis, juré.
— Je dois réviser tous les sujets. Il fait beau, il fait chaud, le temps qu'il fait. Les parties du corps et la description, la maison, les vêtements, l'argent, le repas, le caractère, le système éducatif, la faculté des Lettres, etc.
—---------1h03'----------
— Je parle, j'ai parlé, je parlais, je viens de parler, je parle, je suis en train de parler, je vais parler, je parlerai.
— Sache, sachez, sachons. Aie, ayons, ayez. Sois, soyons, soyez.
— Parle, parlons, parlez.
— Je voudrais : conditionel.
— Subjonctif. Ils parlent. Que je parle, que tu parles, qu'il parle, que nous parlions, que vous parliez, qu'ils parlent.
— Lever : ils lèvent. Que je lève, que tu lèves, qu'il lève, que nous levions, que vous leviez, qu'ils lèvent.
— Ils finissent. Que je finisse, que tu finisses, qu'il finisse, que nous finissions, que vous finissiez, qu'ils finissent.
— Remplir : Je remplis, tu remplis, il remplit, nous remplissons, vous remplissez, ils remplissent.
Que je remplisse, que tu remplisses, qu'il remplisse, que nous remplissions, que vous remplissiez, qu'ils remplissent.
— Être et avoir : Que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient.
— Être : Que je sois, que tu sois, qu'il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu'ils soient.
— Faire, savoir, pouvoir, valoir, falloir.
— Que je fasse, que je sache, que je puisse, qu'il vaille, qu'il faille : fasse, sache, puisse, vaille, faille.
— Que je fasse, que tu fasses, qu'il fasse, que nous fassions, que vous fassiez, qu'ils fassent.
— Que je sache, que tu saches, qu'il sache, que nous sachions, que vous sachiez, qu'ils sachent.
— Puis-je entrer ?
— Que je puisse, que tu puisses, qu'il puisse, que nous puissions, que vous puissiez, qu'ils puissent.
— Qu'il vaille, qu'il faille.
Французский язык с удовольствием | # 7 лет, 3 месяца назад |
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У этого урока есть Народный конспект. Если хотите, вы можете его дополнить информацией, котую считаете важной для повторения и запоминания. Для этого напишите здесь свой комментарий и дополните его временной меткой, где преподаватель на уроке рассказывает о новом материале — так это место легко будет потом найти в записи и прослушать во всех подробностях. Пометьте, что это для Народного конспекта — и мы перенесем вашу запись на вкладку. Всё просто! :) А вообще любые комментарии и вопросы здесь приветствуются — нам ведь нужна обратная связь. Bienvenue à toutes et à tous ! :) |
Андрей М. | # 4 года, 7 месяцев назад |
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