Урок 144

Чашечка кофе — в благодарность за наш трудКак это работает

- Alors Ilya, toc toc toc puis-je entrer ?

— Bonjour Messieurs Madame, Mesdames, Monsieur, Messieurs

— On y va ?

— On y va.

— Nous commençons mais, et comme toujours, c’est parce qu’aujourd'hui est la première fois que je suis sorti de chez moi depuis la dernière fois, depuis notre dernier cours, notre dernière rencontre, depuis une semaine, depuis huit jours parce qu'après notre dernière cours je suis tombé malade, très malade, trop malade, vraiment malade, sans température, sans fièvre, mais j'ai perdu ma voix basse.

— Comme d'habitude, je n'ai pas de stylo et je n'ai pas de cahier. Excusez-moi, donnez-moi s'il vous plaît un stylo et une feuille de papier, parce que je suis malade, complètement malade, s'il vous plaît, merci beaucoup. Vous êtes très gentille.

— Je vous en prie, je vous en remercie.

— Pardon Madame, dites-moi s'il vous plaît quelle date nous sommes aujourd'hui.

— Je ne le sais pas parce que j'ai oublié, parce que je n'ai pas de montre. J'ai oublié ma montre chez moi, mais ce n'est pas grave parce que dans ma montre, il n'y a pas de date, il n'y a que l'heure, contrairement à votre montre.

— Pourquoi vous n'avez pas téléphoné, pourquoi vous ne m'avez pas téléphoné pour dire que vous êtes [/étiez] malade.

— Aujourd'hui ?

— Ou hier. Pourquoi je vous...mais attendez !

— Pourquoi vous ne m'avez pas téléphoné pour dire que vous êtes très malade ?

— Vous ne m'avez pas dit quelle date nous sommes aujourd'hui.

— D'accord, j'insiste. J'insiste parce que je vois que votre montre a la date, parce que c'est une montre très chère, très belle.

— Vous êtes gentleman ?

— Oui.

— Vous dites des compliments ?

— Oui, je dois !

— C'est une montre très chère, très belle, c'est une montre suisse, de marque très connue, célèbre, fameuse, que je connais bien.

— Et la marque s'appelle ?

— Et la marque s'appelle Longines.

— D'accord, très connue pour tout le monde, sauf moi, excepté moi, « en dehors de moi ».

— Bien sûr, mais moi je n'ai pas que cette montre, j'ai aussi un smartphone, comme vous, et dans le smartphone il y a le calendrier, la date et l'heure.

— Oui vous avez raison, j'ai un smartphone aussi, mais il est occupé. Je l'utilise pour enregistrer notre cours et faire du chantage après.

— Peut-être, qui vivra verra. On verra.

— Je ne peux pas regarder la date maintenant parce que je suis en train d'enregistrer le cours.

— J'insiste, quelle date nous sommes ? J'insiste, dites-moi s'il vous plaît, pourquoi vous ne me le dites pas ? Pourquoi vous ne me dites pas quelle date nous sommes aujourd'hui ?

— Pourquoi vous ne me le dites pas ?

— Vous cachez quelque chose. Je ne cache rien.

— Aujourd'hui, nous sommes le 27 mars 2014. Le jour « du prix », du salaire. [/Le jour de la paye]

— Ah aujourd'hui ! Où ?

— Dans notre bureau.

— Félicitations. Je vous en félicite.

— Merci beaucoup de vos félicitations.

— C'est le jour où on touche le salaire. Touche, toucher. On a, on reçoit. [C'est le jour] où nous recevons notre salaire.

— Aujourd'hui nous sommes le vingt-sept mars, hier nous étions le vingt-six mars et avant-hier nous étions le vingt-cinq mars.

— Mais heureusement aujourd'hui nous sommes le vingt-sept mars, vive le salaire.

— Demain nous allons être le vingt-huit mars et finalement après-demain nous serons le vingt-neuf mars.

— Nous sommes, nous étions, nous avons été, nous serons, nous allons être, heureusement...

— J'attends après-demain avec impatience.

— J'hésite, j'hésite.

— J'attends le vingt-neuf mars avec plaisir, avec peur, avec impatience, avec déception. J'hésite [x2].

— J'ai beaucoup de sentiments différents.

— Pourquoi ?

— Parce que je pense que...

— Vous savez qu'après-demain...Pour autant que + subjonctif. « Autant que je sais ». Déception , peur, plaisir. Il faut que, je ne suis pas sûr que, pour que, autant que + subjonctif. « Autant que je sais , autant que vous savez ». Autant que je sache.

— Sois, soyons, soyez. Aie, ayons, ayez. Sache, sachons, sachez.

— Autant que je sache, autant que vous sachiez.

— [Autant que vous le sachiez], après-demain ma femme et moi nous partirons à Rome, en Italie.

— Pour combien de jours ?

— Pour six jours, je pense ou sept, je ne sais pas exactement, je n'ai pas compté.

— Pour six jours je pense, je suis malade. Je n'ai pas compté.

— Nous partirons. Pour combien de jours ? Nous partirons à Rome, en Italie. Pour combien de jours ?

— Nous y restons pendant six jours. Nous partirons à Rome en Italie. Nous y resterons pendant six jours.

— Est-ce que vos enfants vous y accompagneront ?

— Non, aucun enfant n'ira avec nous heureusement, parce que les enfants sont grands et ils peuvent rester seuls ici. Et finalement, nous pourrons nous reposer sans enfant, sans travail, sans penser au travail, sans souci. Sans + infinitif. Sans penser au travail, sans penser aux problèmes.

— Mais malheureusement beaucoup de gens m'ont raconté beaucoup de choses et d'histoires terribles, horribles, affreuses et épouvantables, désagréables.

— Par exemple, vous m'avez dit, vous m'avez raconté que vous avez perdu un nouvel iPhone et un parapluie.

— Ce n'est pas vrai. Nous n'avons pas perdu, nous avons été volés. [/on nous les a volés]

— Deux fois ?

— Deux fois. Et encore ma collègue a aussi été volée à Rome.

— On lui a volé quoi ? Voler quelque chose à quelqu'un. Je vous ai dit, je lui ai dit. Je lui ai demandé, je lui ai volé.

— On lui a volé un appareil photo ou une caméra, et en plus dans le guide il y a beaucoup d'informations, de précautions [de conseils de prudence].

— Soyez attentif, prenez des précautions.

— Ne pas porter de sac à côté de la route parce qu'il y a beaucoup de voleurs, pickpockets, qui prennent votre sac à moto, à scooter, à vélo, à pied.

— En France c'est la même chose. À Paris, dans les quartiers touristiques, à Montmartre il y a beaucoup de pickpockets, beaucoup de voleurs [/voleurs à la tire], etc.

— Mais je suis content de mon futur voyage en Italie parce qu'en Italie il faut chaud, plus chaud qu'ici, il fait plus beau.

— Il y a plus de soleil. Le soleil brille et il y a beaucoup de monuments, de musées, d'églises, de cathédrales, il y a le Vatican et la basilique Saint-Pierre.

— Est-ce que vous avez déjà été en Italie ? La chapelle Sixtine.

— La basilique Saint-Pierre, les musées du Vatican...

— Nous avons acheté des billets, ça coûte les yeux de la tête. Un billet...

— Pourquoi vous les avez achetés ?

— Euh sur Internet parce que...

— Pourquoi vous avez acheté [des] billets qui coûtaient les yeux de la tête ?

— Il n'y a pas d'autre chance [d'autre moyen] d'entrer au musée, sans billet.

— Ah, vous parlez du musée, ok. J'ai pensé [je pensais] à l'avion, ok.

— Les billets pour visiter les musées du Vatican ? du Vatican et de la galerie Borghèse. Oui, et ça coûte vingt euros par personne pour visiter la même chose.

— Vous avez acheté ça sur quel site ?

— « Galerie Borghèse, un billet » et l'autre billet...

— Oui, mais sur quel site ? Pourquoi vous ne m'avez pas demandé ? Ça dépend du site internet.

— Ah, c'est le site officiel. C'est le...oui [x5]

— Pourquoi vous n'avez pas demandé ? Le prix dépend du site internet.

— Oui, je sais, c'est le site avec...

— Pourquoi vous ne m'avez pas demandé ? Vingt euros, c'est n'importe quoi !

— Vous ne m'avez pas dit...

— Vous ne m'avez pas demandé.

— Je ne sais pas que vous savez [Je ne savais pas que vous saviez].

— Bah bien sûr, parce que j'ai cherché sur les sites français.

— Il y a beaucoup de...

— Vingt euros. Oui, il y a beaucoup de sites, ça dépend du site.

— Oui je sais, mais c'est le site officiel du musée.

— En russe.

— Pas en russe. Le site en italien, vatican.it. C'est la même chose. Je ne sais pas comment ça s'appelle exactement.

— C'est la même chose, les Italiens [et] les Russes sont tous des voleurs !

— C'est pas des intermédiaires. C'est le...

— J'ai acheté les billets quatorze euros.

— C'est le ?? du ministère culturel d'Italie. [ ??: 40'15'']

— Les Italiens et les Russes sont tous des voleurs, tous.

— Probablement.

— Bah pourquoi vous ne m'avez pas demandé ?

— Nous n'avons pas acheté tous les billets.

— Oui, mais j'ai payé deux fois moins cher sur un site français. Ça dépend du site.

— D'accord, donnez-moi...C'est trop tard !...l'url parce qu'il y a beaucoup de musées [billets] que je voudrais acheter sur Internet, ce n'est pas tous les billets que nous avons achetés.

— Lesquels ? Quels musées ?

— Je ne sais pas exactement.

— Non, non, mais avec la galerie Borghèse...

— Le Forum.

— Oui, mais vous achetez un billet pour tout le Colisée.

— Forum, Colisée, etc.

— Vous achetez un...Nous n'avons pas acheté...oui, mais vous achetez sur place.

— On doit...

— Bah non, maintenant y a personne.

— Oui, vraiment ?

— Bah bien sûr, il n'y a pas les vacances, y a personne.

— Probablement, oui, d'accord.

— J'ai acheté sur place. Pour la galerie Borghèse, vous n'achetez pas de billet sur...bah maintenant peut-être que c'est possible, mais...pour le Colisée, et tout ça, le Forum, y a aucun problème. Il y a plusieurs caisses et...Non, non, y a beaucoup de personnes pendant les vacances d'été et avant. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de personnes maintenant. Mais pour Borghèse, c'est ça. S'il n'y a pas de vacances, ça va, mais pendant les vacances il faut acheter sur Internet, c'est ça. Là, ou on peut acheter sur place. Parce que j'ai été choquée. J'ai trouvé sur un site russe des billets qui coûtaient vingt-cinq euros pour la galerie Borghèse et finalement j'ai trouvé pour quatorze euros, je pense, sur un site français. Les Italiens, ils ne travaillent pas, ils vivent grâce aux touristes, c'est vrai. D'accord.

— Donc, nous irons en Italie après-demain. Nous y resterons pendant six jours.

— Oui.

— Est-ce que vous voyagerez dans d'autres villes ?

— Je pense que oui. Nous avons un [le] projet d'aller à Pompei.

— À Naples !

— À Naples ?

— Bah bien sûr, vous devez aller à Naples.

— Нет Pompei.

— Vous devez acheter un billet de train pour Naples.

— Pour Naples ?

— C'est à côté de Naples, я не знаю.

— Demandez-moi, je sais tout !

— Oui, ok, d'accord.

— Demandez-moi, je sais tout !

— Là, vous devez trouver le site Trenitalia et acheter des billets de train sur Internet. Il faut regarder les prix parce que les prix dépendent de la journée où vous voulez voyager. Oui, bien sûr. Trenitalia, c'est très pratique. Vous devez regarder les prix. Vous allez jusqu'à Naples. À la gare de Naples, vous descendez au sous-sol, parce que ça a plusieurs niveaux, et là vous trouvez l'office du tourisme. À l'office du tourisme, tout le monde parle français et vous demandez comment aller à Pompei. C'est très bien organisé.

— Et combien de temps ça prend ?

— Ça prend trente minutes.

— Regardez, il faut obligatoirement...

— Toute la route de Rome...

— Il faut regarder. Donc le site s'appelle Trenitalia, vous achetez le billet de train sur Internet.

— Oui, j'ai acheté des billets [sur] ce site Internet parce que...

— Voilà ! Donc vous allez à Naples. Je pense que c'est trois heures.

— Trois heures ?!

— Bah bien sûr. Donc vous avez Rome et Naples. Je pense que c'est trois heures. Oui, mais on a fait ça, c'était génial, donc on a pris par exemple le train à neuf heures, je pense, donc à midi, c'est ça ? Dix, onze. Donc à midi, on est arrivés à Naples. Donc là, il faut trouver l'office du tourisme, c'est très bien organisé. Donc, parce que vous avez...

— Et après combien de temps ?

— Et vous avez trente minutes en petit train de banlieue pour aller, pour arriver à Pompei.

— Trente.

— Trente minutes. Et là donc, parce que vous avez euh, c'est la gare centrale. Donc vous arrivez à l'étage et vous descendez, il y a un train spécial pour aller à Pompei. C'est trente minutes à peu près, vous êtes à Pompei et là, il faut pas croire les Italiens qui vous proposent de prendre le taxi, etc. C'est nul. C'est cinq minutes à pied au maximum. Vous sortez du...

— Où ?

— Bah là, vous arrivez à la gare qui s'appelle Pompei. Vous descendez du train, vous tournez à droite. Cinq minutes au maximum et c'est ça. Parce que tous les touristes russes qui ne parlent pas les langues européennes, ils sont toujours victimes des Italiens parce que j'ai lu, parce qu'il y a des gens qui prennent le taxi et paient, c'est fou, c'est fou.

— Donc vous...Cinq minutes, c'est au maximum. Je pense que deux minutes, c'est assez. Donc vous descendez, c'est à droite. Quelques dizaines de mètres et vous avez l'entrée. Et là, vous devez sortir à Scavi, Pompei Scavi, scavi c'est-à-dire ruines. La station s'appelle Scavi. Ruines. C'est une banlieue. Vous avez Herculanum d'abord et après Pompei. Mais c'est très grand, c'est pour toute la journée.

— On peut [y] aller pour un jour.

— Oui, mais sur Internet j'ai lu des récits [de] gens qui avaient visité Herculanum et Pompei. Je ne comprends pas comment c'est possible. C'est énorme, c'est très grand. Et avec Herculanum c'est plus difficile parce que Pompei Scavi vous sortez, à droite, vous avez l'entrée. C'est pas donné. Et c'est très grand, c'est énorme.

— Mais ça vaut la peine. [x2]

— Ça vaut la peine, je pense que oui, bien sûr, c'est intéressant. Et c'est très bien organisé. Vous devez trouver l'office du tourisme parce qu'à l'office du tourisme, ils vous donnent les horaires. Donc, vous arrivez à l'étage, ensuite vous devez descendre et vous avez les trains de banlieue et vous prenez avec...et vous sortez à Scavi. Et à droite, deux-trois minutes et vous arrivez. Et après, c'est très très grand. Et après vous reprenez le train, vous arrivez à Naples et vous revenez à Rome. Je pense qu'on a couru et là vous pouvez aussi visiter Vésuve, mais nous n'avons pas pu le faire parce qu'il y a deux bus par jour et c'est cher aussi. C'est cinquante euros, quelque chose de la sorte.

— Oui, mais vous devez monter en bus, en haut. C'est intéressant, mais... Le problème, c'est que quand vous lisez tout ce qui est marqué en Italie, vous devez comprendre que ce n'est pas vrai. Par exemple, vous avez les Scavi, les ruines, qui ferment, je pense, à dix-sept heures parce que c'est très grand et ils ferment quand il fait noir. Quand le soleil se couche, il fait noir, on ferme. Mais c'est-à-dire que la dernière entrée, c'est à seize heures. Donc là, si vous arrivez comme nous à midi à Naples, donc vous êtes à [Pompei] vers treize heures, par exemple. Donc là, vous n'avez pas beaucoup de temps pour visiter, c'est très très grand, c'est toute une ville. Voilà. Et là aussi, n'oubliez pas qu'à l'entrée on vous propose d'acheter les plans. Les plans sont gratuits quand vous passez le tourniquet. Quand vous passez le tourniquet, vous demandez le plan gratuit. Vous n'achetez pas le plan à l'entrée.

— Ah !

— C'est l'Italie, hein. Donc là, on vous propose d'acheter le plan de la ville, mais c'est gratuit quand vous passez le tourniquet, à l'entrée, là, vous avez un petit kiosque avec le tourniquet : là, c'est gratuit.

— Vous demandez le plan gratuit. À Paris, c'est la même chose. On a acheté une fois le plan pour le cimetière [du] Père-Lachaise, finalement à l'entrée c'était..., après l'entrée, aux tourniquets, c'était gratuit.

— Ça coûte deux euros.

— Ça coûte rien ! Il faut connaître la ville, nous [l']avons acheté aussi, parce que vous avez des clochards qui gagnent deux euros comme ça. Voilà.

— On a fait un petit tour à Naples, au centre de Naples et il n'y a rien à voir. C'est nul. Il y a beaucoup d'ordures, c'est très sale, c'est la réputation de Naples, c'est intéressant aussi en quelque sorte, bien sûr, mais c'est loin, Naples c'est loin. Nous, on a fait Naples et Vérone. Vérone, c'est intéressant et c'est plus près, c'est deux heures, je pense, de Rome [C'est à deux heures de Rome]. J'y ai été à Vérone ? À Vérone.

— Je voulais aller à Milan, mais c'est la capitale industrielle et commerciale donc les billets coûtent toujours très cher, pour aller à Milan. Vous pouvez aller à Milan. Je voulais aller à Milan, mais les billets coûtent très cher parce que c'est leur capitale commerciale et industrielle. Voilà, donc vous, vous ne quittez pas la gare, vous trouvez l'office du tourisme, vous parlez français sans problème, parce que normalement on ne parle français qu'aux offices du tourisme. Les Italiens ne comprennent pas la langue française.

— Oui, j'ai compris. Je peux un peu parler italien.

— Là, c'est très bien organisé. Vous descendez, vous prenez un autre train et vous sortez à Scavi, c'est tout.

— Donc nous y resterons pendant six jours. Et nous voyagerons peut-être en juin. Vous avez été à Rome ?

— Non, nous n'avons pas été à Rome.

— Ah, c'est votre première fois ?

— Oui, mais notre troisième fois en Italie.

— Ah, alors six jours, c'est très peu.

— Six jours, c'est peu. On verra.

— Oui, je comprends. Il n'y a pas de jours...C'est tout [ce qui me reste] de mes vacances.

— Six jours, c'est ce qu'il reste de mes vacances ?

— Cinq jours. La journée de travail. Je travaille cinq jours par semaine. Je n'ai que cinq jours de vacances.

— Je n'ai que cinq jours de vacances et je veux [en] profiter.

— En profiter.

— Pourquoi ?

— Parce que : profiter de.

— Je veux en profiter si je peux parce que je suis malade.

— J'espère que ça ira mieux.

— Oui, mais vous devez faire beaucoup de choses.

— Pendant que la réalité dit que... Hier j'ai pu parler avec plus de succès, mais aujourd'hui c'est une dégradation. [/Hier je pouvais parler plus facilement qu’aujourd’hui]

— Oui, c'est une dégradation.

— D'accord, donc ça ne s'améliore pas. Pourquoi vous êtes tombé malade ? Il fait beau, il fait chaud, il fait soleil, il fait agréable, le ciel est bleu. Il ne neige pas, il ne pleut pas, il fait sec.

— C'est un mystère pour moi.

— C'est à cause du subjonctif ?

— Je pense que non.

— Peut-être.

— Peut-être, mais je ne pense qu'il y a une relation, un rapport. [Peut-être, mais je ne pense pas qu'il y ait de rapport.]

— Je ne pense pas que c'est comme ça. Vous êtes tombé malade jeudi dernier, après notre cours ?

— Oui. Le jour suivant, je ne suis pas allé au travail parce que...

— Je n'avais pas de voix ?

— Alors j'ai eu ma voix. [À ce moment-là, j'avais ma voix]

— Qui a disparu après.

— Qui a disparu aujourd'hui.

— Ah, aujourd'hui ?

— Parce qu'hier j'ai pu [je pouvais] parler avec une voix sexuelle.

— Pardon ? Une voix sexuelle ?!?

— Une voix basse et sexuelle. [/une voix grave]

— Mais maintenant, c'est fini, ça a disparu.

— La voix basse et sexuelle a disparu.

— Encore, j'ai des problèmes avec les yeux ?

— Les yeux ? J'ai oublié mes lunettes pour conduire, pour que les gendarmes ne voient pas mes yeux qui sont rouges [/irrités] le matin.

— En ce qui concerne l'Italie, vous habiterez où à Rome ?

— À Rome, nous habiterons à côté du Vatican. Dans la rue du Vatican.

— Dans un hôtel ?

— Non, quel hôtel ? J'ai oublié quand je suis resté à l'hôtel pour la dernière fois [Je ne me souviens même plus de la dernière fois où j'ai séjourné à l'hôtel].

— Nous avons loué un petit appartement.

— Combien de pièces ?

— Une pièce, c'est très...

— C'est un studio.

— Il n'y a pas assez de mots dans la langue française.

— C'est un studio. Il n'y a qu'une pièce qui est la cuisine et la salle à manger [qui sert de cuisine et de salle à manger], la chambre, la salle de séjour.

— Est-ce qu'il y a les toilettes et la salle de bain ?

— Oui, bien sûr.

— Pourquoi « bien sûr », ce n'est pas évident.

— Il y a des toilettes et [une] salle de bain.

— Avec la douche ou la baignoire [avec une...et une...] ?

— Je ne sais pas. Je pense « que avec » [qu'il y a ] une cabine de douche. Il n'y a pas de baignoire.

— Oui, parce que c'est un petit appartement qui [ne] coûte pas cher, seulement 360, 350 euros par semaine, la semaine.

— Ce n'est pas cher ?

— Pour Rome je pense que oui et pour Paris c'est rien.

— Pour Paris, c'est rien, c'est gratuit.

— Vous avez tort. À Paris, la dernière fois, nous avons loué un appartement, un studio pour le même prix, mais à Montmartre dans un immeuble, c'est assez bourgeois. Il y avait le parquet en bois [un parquet en bois / du parquet] dans l'escalier. Mais l'appartement était très [x3] petit, mais l'immeuble était bourgeois.

— Je pense que l'immeuble était ancien.

— Peut-être.

— C'est évident.

— Mais j'ai été choqué quand j'ai vu le parquet dans l'escalier.

— En Russie, ça n'existe pas.

— Donc près du Vatican. D'accord, ok.

— « Si on louait après beaucoup de temps » on peut trouver un appartement, un logement moins cher.[Si on loue hors-saison, on peut trouver...]

— Parce qu'il y a la crise économique.

— Probablement.

— Peut-être, d'accord.

— Qu'est-ce que vous ferez à Rome ?

— Avant ?

— Qu'est-ce que vous ferez à Rome ?

— Ah, à Rome. Premièrement nous visiterons la galerie Borghèse et nous nous promènerons dans les parcs et les jardins...j'ai oublié, Borghèse, parce que le parc est très très grand. C'est gratuit.

— Mais il y a un quartier qui s'appelle...j'ai oublié, j'ai oublié comment ça s'appelle [comment il s'appelle], mais un quartier où il y a...??? du Vatican, à gauche du Tibre, qui traverse, qui est très italien, [qui est] typique et authentique.

— Probablement que vous pouvez me donner quelques conseils pour ce quartier. Pas ce quartier, mais... Il n'y a pas de projet exact, concret [nous n'avons pas de projet concret] sauf la galerie Borghèse et les musées du Vatican, et la chapelle Sixtine dans le Vatican. Oui ?

— Bien sûr, c'est dans les musées du Vatican.

— Après la villa Borghèse, nous nous assiérons sur les marches de l'escalier espagnol, d'Espagne.

— Après, nous visiterons les musées du Vatican.

— Combien de fois ? J'ai [Je l'ai] fait deux fois parce que les prix sont très chers. J'ai fait un tour et puis j'ai décidé de refaire encore un tour, sans sortir.

— Dans le même jour ? [Le même jour ? / Dans la même journée ?]

— Bah bien sûr, sans sortir. J'ai tout vu et puis j'ai décidé de revoir, sans sortir.

— C'est que les monuments peuvent être si intéressants et impressionnants que ça a été avec...les prix sont si chers.

— Payer cinquante euros pour passer deux heures, je pense que...

— À Florence, il y a une statue, j'ai oublié exactement où, il y a une statue de ??? à David, je n'ai pas pu la voir, je n'ai pas pu partir...

— Ah, je n'ai pas pu voir parce qu'il fallait faire la queue.

— Nous avons pu faire des photos pendant qu' [alors qu'] il y a trois ou quatre personnes qui contrôlent en permanence les touristes. Il y a un objectif, un zoom ?...

— On peut faire faire les photos [avec l'appareil] caché sous la chemise.

— Pratiquement, presque.

— On peut regarder à gauche et prendre la photo à droite.

— Et après, ma femme fera les magasins parce que toutes les femmes russes voyagent en Italie pour y acheter des vêtements.

— Je n'y ai pas pensé parce que ma femme est différente. Il y a un petit sujet. Mon ami de Paris a été très étonné, surpris, choqué, indigné, quand il a noté, quand il a remarqué que ma femme passait à côté des vitrines [/passait devant les vitrines] de la place Vendôme...

— Il n'y a pas de magasins, il n'y a que des boutiques, très chères, trop chères.

— ...les vitrines avec les bijoux et elle passait [/passait devant] sans tourner la tête.

— Bien sûr, ça coûte les yeux de la tête.

— Mais ce n'est pas parce que ça coûte [cher].

— Nous n'avons pas d'argent pour acheter une montre Breguet comment notre patriarche Cyrille.

Je ne regarde pas les vitrines place Vendôme parce que c'est inutile, c'est pour notre patriarche Cyrille. Il y achète sa montre.

— Là-bas ?

— Bah bien sûr, vous avez la boutique Breguet, place Vendôme.

— Vous y avez acheté... ?

— Le patriarche Cyrille.

— Le patriarche Cyrille, qu'est-ce que c'est ? Qui est-ce ?

— C'est une bonne question. Le patriarche Cyrille, c'est le patriarche de l'Église orthodoxe russe.

— Ah !!! Cyrille.

— Je ne regarde pas les vitrines place Vendôme, je ne suis pas le patriarche Cyrille, pour y acheter quelque chose. Ce n'est pas pour notre patriarche. C'est moche, c'est bête, c'est nul, nul, nul. Là, vous avez les boutiques comme ça, place Vendôme. Personne ne regarde les vitrines, personne d'autre.

— Mais en Italie, elle ira au magasin pour acheter des bijoux, un collier, une bague, boucle d'oreille, vêtements, chaussures, un sac, une écharpe, des gants.

— Hourra, j'en ai achetés, en Italie, très chers.

— Je pense qu'elle n'achètera, qu'elle n'y achètera rien, parce qu'il n'y a pas de soldes.

— Nous avons bien choisi ou mal choisi la période pour notre voyage ?

— C'est parce que nous voyageons pas pour faire les magasins, mais pour voir, faire des photos interdites, pourquoi pas, faire des photos interdites.

— Parce que c'est mauvais pour les statues, les tableaux...C'est mauvais, c'est dangereux pour les statues, pour les tableaux. C'est interdit parce que c'est mauvais.

— Non, c'est mauvais d'utiliser le flash.

— Dans tous les musées, on vous dit « No flash, s'il vous plaît »[x2]

— Oui, mais ce n'est pas à cause des flashs qu'il est interdit de faire des photos, du tout. Sans flash, [c'est] possible.

— Mais à Paris, quand nous avons été pour la première fois au musée d'Orsay, ce n'était pas interdit de prendre des photos, mais maintenant c'est interdit.

— Après la restauration, les travaux. Je ne sais pas, peut-être que maintenant, c'est interdit.

— Nous n'irons pas aux magasins, nous irons au restaurant, parce que nous aimons la cuisine italienne.

— Nous n'allons pas vivre à l'hôtel. Nous n'aurons pas...nous n'avons pas...

— Nous n'aurons pas le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. On doit changer « les lieux ».

— Heureusement nous aurons la cuisine et nous pourrons cuisiner, pour économiser.

— Comme partout en Europe, les petits restaurants sont très chers.

— Les restaurants sont très chers ?

— Je pense que oui, assez chers. Mais en Italie, je pense qu'il y a des restaurants qui ne sont pas très chers, qui sont moins chers qu'en France, par exemple. Qu'en France, oui.

— Et en Allemagne. Il faut manger en Allemagne. En Allemagne, ce n'est pas cher, je pense. Petits restaurants ordinaires.

— Nous aimons les plats italiens, surtout le menu. Nous aimons le menu parce que d'habitude dans le menu, il y a deux ou trois plats, une entrée, le plat principal et parfois même un dessert. Une carafe d'eau.

— C'est gratuit en France, oui ça dépend.

— En Italie, c'est obligatoire, une bouteille d'eau qui coûte très cher. Il ne faut pas demander une carafe d'eau.

— En France maintenant, ça dépend aussi, parce qu'il y a la crise économique. Ils économisent sur le pain et l'eau, en France. Parce qu'avant, c'était normal d'avoir du pain gratuit et une carafe d'eau. C'était gratuit. Maintenant, ça dépend du serveur et ça dépend de l'addition. Je pense que si vous n'achetez pas beaucoup de choses, ils économisent.

— En Italie, toutes les boissons sont payantes, et autant que je sache, on doit recalculer, recompter l'addition, surtout dans les lieux et endroits touristiques.

— C'est pourquoi nous préférons acheter des surgelés au supermarché. Mais en Italie, la même chose, nous mangeons du jambon. C'est sacré, c'est obligatoire. Du fromage, du jambon, de la pizza, des olives, des tomates, des oranges, des mandarines, du vin. Citrons, mandarines et oranges.

— Et au Vatican, dans le petit jardin au Vatican [jardin du Vatican], vous avez des mandarines, des oranges et des citrons.

— Il y a beaucoup d'arbres avec des fruits [/Il y a beaucoup d'arbres fruitiers].

— Fromage, jambon, pizza, olives et du vin. C'est sacré pour la santé et pour l'humeur, pour une bonne humeur.

— Mais il n'y a pas de toilettes publiques à Rome, contrairement à Paris, c'est un problème.

— À Paris, ce n'est pas partout.

— « Quand on dit dans le guide. »

— Je n'ai pas vu, je n'ai pas vu de toilettes publiques. Vous avez des cafés et les jardins.

— Oui.

— À [la] villa Borghèse. À [la] villa Borghèse, c'est très bien, c'est très grand, y a personne. Pour les hommes, c'est toujours plus facile.

— Malheureusement je suis malade parce que je resterai deux semaines, quinze jours sans mon cours de français.

— C'est une catastrophe, à bas l'Italie. Qui vivra verra.

— Je sens que vous êtes jalouse de moi.

— C'est ça ? C'est ça, bien sûr, tout le monde est jaloux de vous.

— C'est tout ?

— C'est tout.

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